L'ouest de Dijon : un paysage de combes. Boisées. Parcourues, sillonnées par des sentiers et sentes qui se croisent, s'entre-croisent, à l'infini semble-t-il. Abritant des parois rocheuses envahies de végétation, telles des vestiges des temps anciens de la nature.
Pour qui les connait, ces combes, ces replis profonds du terrain, impossible de s'en lasser. Elles attirent comme un aimant ceux qui aiment marcher, courir, rouler à vtt. Un bien beau terrain de jeu, de sport grandeur nature, pour les dijonnais ou les habitants de la côte dijonnaise. Et, c'est bien connu, si vous vous laissez prendre au jeu de 'tiens j'irai bien voir ce qu'il y a derrière le miroir', si vous passez d'une combe à l'autre, en suivant le sentier Batier, vous en rentrerez fourbus, lessivés. D'ailleurs, certains le découvriront à leur dépens lors du Trail de Côte d'Or, fin mai 2011 - du moins pour les inattentifs qui n'auront pas tilté à la mention 'course qualificative pour l'UTMB'.
Mais, le sujet n'est pas les combes ! Plutôt le plateau de Chenôve, où l'armée avait ses terrains de jeux particuliers il y a quelques années encore. Délimité au nord par la petite combe de Saint Joseph, et au sud par celle du Pré. Espace ouvert, donné en partage aux citadins avides de quelques bouffées d'oxygène, de quelques minutes passées les pieds dans le végétal et le minéral et les yeux à l'horizon. Impossible d'être seul(e) sur le plateau de Chenôve, il y a toujours du monde, à tout moment de la journée, chacun vaquant à ses affaires, chiens, promeneurs, marcheurs, randonneurs, coureurs, vététistes, parfois raquetteurs, voire fondeurs. Il suffit de 10 minutes pour se retrouver là-haut, dominer la ville de Dijon et les flêches de ses cathédrales et églises. Alors pourquoi s'en priver, de retour du boulot, avant que le soleil ne tombe derrière cet horizon qui toujours attire l'oeil, là-haut sur le plateau.
N'est-ce pas, André ? Allez une p'tite vidéo - ta première en vtt (la caméra n'est-elle pas orientée un peu trop bas ?!). Un essai, juste pour donner une idée du plateau, un aperçu du pourquoi j'ai toujours envie de chausser les baskets pour aller courir là-haut, à la lumière du couchant.
[Texte : Pat ; Photos et vidéo : André]