Cela fait bien 4 ans que l'on évoque un périple à travers ces Pyrénées Marie-Laure, Benoit, Patricia et moi. Depuis le moment peut être où nos amis musiciens ont posé leurs valises sur les hauteurs de Lourdes. Le faire sous le mode traversée pure avec le geste traditionnel de verser un verre d'eau de l'Atlantique dans la Méditérannée était le plus souvent émis.
Au départ l'idée de faire la traversée dans les deux sens avec un véhicule qui changerait de chauffeur chaque jour me plaisait bien. Compte tenu du temps réduit qu'on s'octroyait pour le périple on pensait le faire sur le pays Basque, aussi bien Espagnol que Français. Finalement l'idée de la boucle dans les deux pays fut adoptée mais beaucoup plus centrée. Le départ ne changerait pas, Poueyferré, lieu où habitent Marie-Laure et Benoit.
Si ce genre d'aventure se prépare minutieusement plusieurs jours voire mois à l'avance on peut dire que ce fut plié en un soir grosso modo et c'était pas pour me déplaire. En effet et celà grâce à Bikemap les 7 étapes furent rentrées dans le logiciel en quelques heures avec les totaux kilomètriques ainsi que leurs dénivelés. On s'attendait à du lourd mais là c'est du très lourd qu'il faudra affronter, 937 klms avec 24 000 m de D+. On faisait confiance à Bikemap puisque mes parcours juqu'à présent coincidaient avec ses données.
1ere étape : Poueyferré - Boltana : 179 klms pour 4810 m.
Branchés sur les sites de météo, les mines ne sont pas réjouissantes la veille du départ fixé le lundi 2 août 2010.
En effet le lendemain il pleut mais je suis malgré tout en cuissard/maillot prêt pour le grand...bain. Marie-Laure également a mis la tenue. Patricia n'est pas décidée et me sermonne quand j'essaie de me relever chaque fois que je me baisse. En effet j'ai le dos talé, faut dire que 3 jours avant en marchant à côté du VTT sur un chemin étroit une grosse pierre a glissé et moi avec, j'ai atterri sur le dos d'une hauteur de plus de 2 m, heureusement les ronces et les orties ont amorti la chute. Le surlendemain à la Pierre Jacques j'ai du me contenter du petit parcours, j'avais pas envie d'agraver les choses mais le mal était fait...
" Qu'est-ce qu'on fait ? c'est la question que tout le monde se pose.
Marie-Laure a la merveilleuse idée d'appeler le père Péré le fameux rebouteux de Poueyferré - Celui-ci fait des miracles, et oui Lourdes n'est pas loin, avec ses mains - Benoit avait testé les effets bénéfiques de ses dons - Mr Péré ne parle pas de bassin déplacé ni de tendinite, non, seulement de nerfs déroutés, des nerfs qu'il remet en place et le résultat me semble concluant après plus d'une heure de retouches - C'était plus sérieux que je l'imaginais - Des problèmes dataient pas que de la chute d'après lui - Il fallait néanmoins ne pas toucher au vélo le lendemain et reprendre sans forcer...
Nous avions prévu un jour de pause le lendemain de la 4 ème étape celui-ci fut remplacé dès le 1er jour et pour causes - Si le génial Mr Péré fait des miracles, ses dons sont connus dans la région, des gens venaient de Toulouse ce jour-là et l'attente fut longue, plus de 5 h pour ma pomme - Et aussi parce que les orages s'étaient déchainés dans l'après-midi.
Le lendemain le ciel est bleu on peut commencer notre périple. Je remplace Patricia et je conduis le Berlingo jusqu'au sommet du Pourtalet, Marie-Laure prend place également à l'intérieur, elle fera des demi-étapes, son kilomètrage est des plus discrets cette année. Benoit part le 1er et doit faire la totale. Ensuite c'est au tour de Patricia.
Départ de Marie-Laure du Pourtalet où le vent du nord très présent refroidit les organismes. J'avais prévu l'arrivée de Benoit en haut du sommet sur les coups de midi et pile poil à l'heure mon beubeu.
Après une restauration Benoit bascule en Espagne, en même temps coup de fil de Patricia qui a des soucis avec sa chaîne coincée entre la boîte et le pédalier. Du coup je l'attendais vers 14 h et c'est vers 15 h qu'elle terminera sa première étape de 90 klms et 3500 m de D+.
Partie depuis 10 h du Pourtalet et pensant l'étape plus dure, Marie-Laure était déjà arrivée. Le dénivelé correspondait pas à celui sorti par Bikemap, il manquait bien 500 m. Benoit également avait rallié Boltana, il nous restait plus qu'à le faire avec le véhicule tout en empruntant le même trajet. Déjà la température n'était plus la même, la chaleur que l'on avait perdue depuis quelques temps faisait suite à l'humidité et un autre visage des Pyrénées devenues Pirinéos nous attendait. En effet elles semblaient plus colorées, plus vivantes, moins tristes. Enfin c'est ce qu'on se disait avec Patricia qui avait essuyé quelques ondées dans le cirque du Litor et en haut de l'Aubisque.
| |
Pour ce périple le choix de l'hébergement restait simple, campings, bivouacs ou éventuellement l'hôtel. Cette première nuit nous allions la passer au camping municipal de Boltana, copie coforme aux campings Italiens, bungalows, caravanes sur place, piscines enfin le genre que nous essayons d'éviter le plus souvent.
On peut pas dire que cette première étape fut d'une coordination parfaite donc il fallait briefer la seconde un peu mieux. Le choix du conducteur voire passager se faisait au jour le jour suivant la forme de chacun. Le lendemain je déposerai la voiture à Castejon del sos, Benoit fera le photographe, les senoras commenceront con la bicicléta.
Pour ma première on s'était concocté avec Benoit un aller-retour dans le valle de Benasque jusqu'à Aisa en longeant le rio Esera. Un en-cas ètait prévu à Bénasque accompagné des mujères qui nous rejoindraient pour l'occasion.
Attablés devant un bocadillo chacun, casse-croûte espagnol, les dames nous contaient la beauté des lieues notamment la traversée des gorges deu Défilé de Barbaruens. C'est vrai que nous les avions repérées en voiture.
Patricia et Marie-laure avaient mission de nous trouver un bivouac pour la 2 ème nuit mais en vain c'était un camping à Senterada qu'elles nous proposaient. Mais avant quelques cols nous attendaient Beubeu et moi, en effet j'avais retrouvé ma roue de Beubeu...
Pour une reprise l'étape fut chaude et assez corsée de difficultés. Les cols s'enchaînent plutôt vite. Leurs pourcentages ne sont pas très hauts et ils restent réguliers autour des 7%. Décidémént les vélos arrivent une nouvelle fois avant le véhicule et d'entrée le camping ne nous plait pas. On part Benoit et moi en voiture dénicher un coin et un quart d'heure plus tard nous dégoterons un petit pré au bord d'une rivière tout près du pueblo La Pobleta de Bellvei qui fera l'affaire pour la toilette et le reste...
Cette deuxième étape devait faire halte à La Pobla de Ségur qui figurait sur la N 260, route qui aurait dû nous conduire jusqu'à la frontière Française. Mais en scrutant les cartes d'autres possibilités nous permettaient d'éviter le trafic pourtant pas trop dense sur la N 260.
2 ème étape prévue : Boltana/La Pobla de Ségur : 131 klms 3090 m.
Réellement effectué Boltana / La Pobleta de Bellvei:
- Benoit et moi : 126 klms 2446 m
- Patricia et Marie- Laure : 72 klms 1630 m
Le rodage était en place et pour la 3 ème rebelote j'emmène mon 4 roues avec Benoit toujours comme co-pilote à Adrall et les dames faisaient le départ/vélo dans une très belle bosse qui ne porte aucun nom mais sur une route comme on les aime, étroite, sinueuse, pentue avec un beau revêtement. Ciel bleu, soleil, tout est réuni pour bien commencer cette journée.
Nous traversons de beaux villages, Moncortes, Bretui..avant de reprendre la N260.
Celle-ci a la particularité de garder les anciennes routes quand des tunnels les remplacent. Marie-Laure préfère la lumière du jour. Un gros morceau les attendent le coll du Canto, 15 klms pas facile.
Après une longue descente nous déposons le berlingo à Adrall et nous décollons avec nos vélos Benoit et moi. Les 5 klms jusqu'à La Seu d'Urgell sont fréquentés, normal c'est la route d'Andorra la Vella. La N260 l'est également mais nous avions repéré une route sur la gauche qui déboucherait un peu plus loin. Elle nous emmène sur les hauteurs de Bescaran joli pueblito avec sa rue pavée et des portions de 21 %. Il m'a semblé voir la tour de Pise avant le village. Par contre on espérait basculer sur le même genre de revêtement, surprise, la route est pierreuse. Je me renseigne au petit resto, malheureusement c'est bien une route pour VTT...
" Podemos comer ? Si, bueno, dos bocadillos y dos coca, gracias..."
Il est 13 h c'est nos heures mais pas forcément les leurs, les Espagnols c'est plutôt 15 h. Super moment avec Beubeu...
Pat et Meuleu sont arrivées à Adrall et ont adoré la première partie de cette étape. On se donne tous RV du côté de Font Romeu. Pour nous ce sera pas la partie la plus agréable de la sortie, du périple en elle-même. La N 260 est fréquentée jusqu'à la station française, connue pour recevoir nos sportifs nationaux. Par contre sur les coups de 15 h les E sur les plaques de voitures se font rares, y si, estan en la mesa. La longue montée débouche à Bourg Madame.
On vient de quitter l'Espagne où des régions comme l'Aragon et la Cataluna sont totalement différentes. La première est beaucoup plus sauvage, certains villages sont complètement abandonnés. La 2 ème on sent qu'on est pas loin des grandes villes. Benoit connait bien les 2 derniers cols il s'entraînait autrefois à les monter à 100 trs/mn...
On voulait bivouaquer sur Pyrénnées 2000 mais des panneaux nous l'interdisent. Comme les campings sont bondés nous votons pour une chambre dans un hôtel sympa au petit village de Bolquère en contrebas de Font Romeu. Une vrai douche nous fera à tous le plus grand bien.
3ème étape prévue : la Pobla de Ségur/ Bourg Madame : 128 klms 3200 m
Réellement effectué :
-Patricia et Marie-Laure : 75 klms 1730 m
-Benoit et moi : 106 klms 2069 m
|
Au départ de Bolquère pour notre 4 ème étape après pourtant un super petit dèj, je pars le premier pour pas trop freiner Benoit dans le premier col, celui de la Quillane, raté je me plante d'entrée en remontant sur Pyrénées 2000 et en descendant sur Prades. Du coup Benoit est devant et les portables sonnent à tout bout de champ. Je retrouve la roue de Beubeu qui est venue à ma rencontre. Les dames quant à elles déposeront le véhicule à Usson les Bains. On s'est tous programmé le Port de Pailhères, là, je dois dire qu'il est magnifique. Je craignais l'Ariège côté météo mais le beau temps s'est semble-t-il installé pour plusieurs jours. Le Tour de France est passé il y a peu, la route est bien asphaltée et les inscriptions sont légion. C'est un col à plus de 2000, 2001 m SVP, les nombreux lacets ainsi que l'étroitesse de la route me rappellent certains cols italiens.
On s'est programmé le col de Pradel qui est perdu dans cette montagne très dense, un troupeau de vaches occupe la route sur le haut.
Après les gorges de Repeny une route gravillonnée nous quitte pas jusqu'à Axat lieu où l'on se fera une boulangerie histoire de pousser jusqu'à Usson sans se faire notre traditionnelle calote. De plus c'est un long faux plat, nous longeons les gorges de l'Aude vent pleine poire. J'ai souffert dans la roue de Beubeu, j'étais content de revoir le berlingo.
On refera le Port de Pailhères en voiture, c'est sympa aussi mais dans la descente un bus fera reculer plusieurs véhicules et nous retardera. En effet pour la 4 ème fois de suite les vélos arrivèrent avant le berlingo. Longtemps avant, si bien que Pat et Meuleu ont eu le temps de nous trouver un camping à la sortie de Tarascon, à Niaux exactement.
4 ème étape prévue : Bourg Madame/ Tarascon : 157 klms 3370 m
Marie Laure et Patricia : 82 klms 2070 m
Benoit et André : 136 klms 2916 m
Le matin de la 5 ème étape, il faudra faire l'inventaire des affaires sèches qu'ils nous restent pour poursuivre notre route. Celles étendues la veille sont détrempées, l'humidité de l'Ariège n'est plus à vanter. On attaquera d'entrée Patricia et moi sur nos vélos direction Vicdessos, village/départ ( une fois sur 2 ) de la fameuse cyclo l'Ariègeoise. Traditions obligent, Patricia devant son café/terrasse et moi faisant mon erreur de parcours nous voilà tous les 2 attaquant chacun de notre côté le Port de Lers. Inédit pour ma part et plus que le col en lui-même c'est l'enchainement Lers/ Agnes qui est sublime, on aimerait ne plus les quitter ces deux-là.
| |
La longue descente débouche sur Aulus les bains qui m'indique le col de Latrape sur la gauche. J'entends déjà certains se servir de ce nom pour démontrer la forme du jour : " Je suis passé à la trappe dans le col de la Tr..." " le Roger est passé à la trappe ..." . Au village de Seix et son mur/clocher je me fais ma pause casse-croûte, Patricia aura trouvé une terrasse en haut du col.
|
|
Le col de la Core sera le prochain, je l'aborde sous un soleil de plomb, il serpente sur une distance de 10 klms et les taons se déchainent vers le haut. Marie Laure et Benoit l'ont attaqué d'entrée puisqu'ils avaient la mission d'enmener le berlingo à Oust. A ce moment là ils sont loin devant moi. Patricia se dirigera sur Oust pour rejoindre St Béat en voiture.
|
Je retrouve la route de l'Etape Du Tour 2007, celle du Portet d'Aspet et de Mente tant connue pour les exploits mais aussi les malheurs vécus dans les descentes de ces cols. Désormais le col du Portet d'Aspet sera associé au regretté Fabio Casartelli décédé en 1995 dans une étape du tour de France. Une stèle érigée à son nom lui a été dédiée.
|
Patricia venait de me rejoindre en voiture et en profitait pour prendre quelques clichés. Ce col comme le prochain possède des portions dures sur une belle route. On vient de quitter l'Ariège et de rentrer dans la Haute Garonne.
Le col de Menté n'est pas facile, Beubeu une fois en haut a rebroussé chemin jusqu'au pied pour aider Meuleu qui était dans le dur. Ce sera le dernier de la journée et nous passerons la nuit au centre de vacances..à St béat.
|
Marie-Laure avait retenu ce lieu quelques jours auparavant car elle connaissait bien les propriéos. Patrick nous avait installés sous une énorme tente avec des lits de camp. De loin ce fut ma seule nuit de sommeil toute entière.
Le diner accompagné de Marie et de sa fille fut un régal bien reconstituant.
5 ème étape prévue : Tarascon sur Ariège / Saint Béat : 141 klms 4050 m
André : 147 klms 4100 m
Benoit : 99 klms 2930 m
Marie-Laure : 77 klms 2220 m
Patricia : 65 klms 1750 m
Après un petit déjeuner copieux, et nos adieux faits à nos hôtes si généreux, on entame Patricia et moi la 6 ème étape. Tout de suite on commence par le plus gros morceau, le Port de Balès. Je sais pas si c'est le fait de les avoir nommés Port mais jusqu'à présent tous les Port que j'ai montés sont splendides.
Le Port de Balès vient d'alimenter les faits dernièrement. Et oui certains diront que c'est là que Andy Schleck a perdu le tour 2010. En plus un panneau - écriteau situe l'endroit où il a déraillé...Choix pas très judicieux de la part du Luxembourgeois, la pente est nettement plus douce.
Le premier groupe du parcours intermédiaire de la cyclosportive " la Barousse Balès " vient de nous passer et pendant les 19 klms des coureurs me doubleront
contrairement à Benoit qui parti plus tard de Saint Béat en remontera un bon nombre avec son sac à dos....
|
La descente rapide du Port de Balès doit nous mener vers le col de Peyressourde, frontière des deux départements que sont la Hte Garonne et les Htes Pyrénées. Dans la montée la roue de Beubeu vient de me rejoindre et nous finissons le col avec les attardés du grand parcours de la Barousse Balès. Ils nous restent plus qu'à rejoindre St Lary Soulan où nous avions prévu de camper par le col d'Azet. Patricia le zappera et rejoindra le dernier col par Bordères- Louron.
|
Nous avions voté la veille comme endroit pour bivouaquer le sommet du col de la Hourquette d'Ancizan. Il fallait recharger les batteries après tous ces efforts. On le fit à St Lary pour avaler les derniers 900 m de dénivelé de ce col. En haut nous attendait Marie-Laure. Elle avait remplacé les bornes du vélo par celles de la voiture et c'était la première fois que le véhicule arrivait avant les vélos. Patricia en terminait pas longtemps après. L'étape fut remplie de belles photos. La vallée d'Aure est la préférée de Benoit.
6 ème étape prévue : Saint Béat/Saint lary Soulan : 88 klms 2700 m
Benoit et André : 104 klms 3642 m
Patricia : 90 klms 2910 m
Je commençais à chercher l'endroit idéal pour planter les tentes dans cette zone pastorale. Dos au Pic du Midi qui nous proposait un superbe coucher de soleil par la suite et face au futur lever de celui-ci le camp se mettait en place.
| |
Je le sentais sortir de derrière ces montagnes et au moment où je dézippais la tente le soleil se leva avec cette mer de nuage dans la vallée. Moments inoubliables.
C'était le lever de dortoir pour tous les quatre. Le petit déj suivait puis le lever du camp. Patricia voulut profiter de l'endroit au maximum et se fit une rando pédestre jusqu'au lac d'Aula.
|
Le départ de cette 7 ème et dernière étape fut matinal, la météo consultée la veille à St Lary nous indiquait que les orages pouvaient éclater en début d'après midi. Marie-Laure et Benoit rentraient directement par Bagnères de Bigorre via les cols de Saoucède et de Lingous. Je pris l'option Tourmalet. Après Payolle, prisée des campings-car Benoit m'indique la route du col de Sarrat de Bon, petite variante avant la Mongie et le fameux col du Tourmalet. A Sainte Marie de Campan la brume est épaisse et sera sur mes épaules les premiers kilomètres de la montée. Percer cette mer de nuage est un moment toujours grandiose pour un cycliste, j'ai toujours en mémoire ce souvenir de l'avoir fait lors de mon premier col il y a de celà 30 ans exactement, c'était dans le col de l'Aubisque. En haut du col c'est le même topo, l'autre vallée est noyée dans la brume.
|
Me reste plus qu'à plonger sur Luz Saint Sauveur puis les gorges qui portent son nom pour atteindre Argeles-Gazost. Un dernier coup de fil avec Patricia pour nous situer. Elle avait déjà décollé avec le berlingo du bivouac mais arrivera après, bien entendu, les vélos à Poueyferré. Pour une première et à chaud on se félicitera tous ensemble d'avoir réussi sans le moindre pépin notre périple Pyrénées/Pirinéos.
7 ème étape prévue : Saint Lary Soulan/Poueyferré : 80 klms 1570 m
Benoit et Marie Laure : 61 klms 360 m
André : 93 klms 1720 m
Totaux individuels de notre traversée :
Marie- Laure : 456 klms 8810 m
Patricia : 474 klms 13 590 m
Benoit : 811 klms 17 863 m
André : 712 klms 16 893 m
André.
PS : J'ai commencé cet article en mettant la photo du 3 ème album du Duo Sostenuto ( Marie Laure et Benoit ) " Des deux côtés des Pyrénées ". Vous pourrez avoir un aperçu de leur musique et de leur travail sur leur site.