Trail nocturne à Brochon (21) Vainqueur 2015 : Petitjean en 1:00:11 468 arrivants 13.9 km, 398 m den + |
Résultats Night & Run de Brochon 2015
J'avais tellement aimé mon premier trail nocturne lors de l'organisation du Night & Run de Brochon 2014, que je ne pouvais guère m'abstenir de participer cette année.
L'itinéraire, identique à celui de 2014, a gardé tout son charme car le sol gelé, et enneigé sur les hauteurs, a rendu les conditions de course bien différentes de celles très boueuses de l'année dernière ! Sur les plateaux, la neige et les ornières aux rebords durcis par le gel ont nécessité de la vigilance - attention danger, glissades intempestives et torsions des chevilles possibles !
La prudence a donc été de mise, du moins en ce qui me concerne. Ramenée à la raison par un beau plongeon en avant, sur une section plate et sans difficulté dans les vignes au-dessus de Couchey (chute heureusement sans gravité), je n'ai pu que m'exclamer : "Ben, on ne tombe pas qu'à vélo !" - évidemment j'aurais dû utiliser 'je' en lieu et place du 'on', cela eût été plus honnête !
Ensuite une fois la première montée de combe franchie, - celle de Vaulon, la mise à rude épreuve de mes chevilles à plusieurs reprises a exigé la mobilisation de toute ma vigilance. Heureusement, ma vieille carcasse a tenu le coup - ouf !
N'étant qu'une traileuse lambda, sans aucune technique de course à pied, j'ai très souvent instinctivement raccourci la longueur de ma foulée (jamais très longue de toute facçon !!), et ai tenté d'augmenter le nombre de foulées, et bien sûr de me faire la plus légère possible (pose de l'avant du pied, poussée du talon.....bref tous les trucs que je maîtrise très très mal) pour limiter les risques de 'sorties de route'. Et j'ai donc probablement perdu pas mal de temps – mais qui sait, les impressions sont parfois si trompeuses, hein ?
De toute façon, j'ai donné mon maximum, donc suis ravie - l'essentiel est là et nulle part ailleurs ! Et j'ai même essayé d'être intelligente : j'ai bien pensé à régulariser mon souffle et boire dès que je le pouvais, c'est à dire lors des passages en single où j'ai parfois été ralentie par d'autres trailers/traileuses – j'étais partie au fond du paquet, donc il y a eu des endroits où il m'a fallu ....marcher en descente !! .....aarghhh... je dois dire que ceci m'a demandé beaucoup côté patience.Et puis, à d'autres endroits, le single (sorry, foin de cet anglicisme, le 'sentier monotrace' ) enneigé en dévers n'offrait guère de possibilités de doubler sans prendre de risques, et sans en faire courir à 'autrui' !
Malgré des conditions de 'roulage' que j'ai trouvées plus exigeantes que l'an dernier (mais pas le vainqueur, puisqu'il a mis le même temps que l'an dernier !), j'ai ressenti de bien meilleures sensations de course, sûrement à cause d'une meilleure gestion de mes 'moyens' pulmonaires, cardiaques et musculaires. J'ai adopté une meilleure 'stratégie' de course également (enfin faut pas exagérer non plus, parce que la chute en début de course, y'a mieux dans le registre !) - en fait, je me suis aperçue que la possibilité d'une 'stratégie' de course existait, ce qui n'est déjà pas si mal !
Lors des quelques trails courus auparavant, j'étais à fond du départ jusqu'à la fin, et ne me préoccupais pas de ce qui se passait autour, en fait. Mais là j'ai réalisé qu'en restant dans le sillage de quelqu'un d'autre, je gagnais en éclairage, et aussi en effort - l'effet 'abri' joue un rôle en course à pied également, même si celui-ci est minime par rapport à l'abri fourni par un peloton de cyclistes. Bien sûr, je n'ai pas fait que profiter des abris généreusement offerts, j'ai aussi pris le 'leadership' lorsque je le pouvais, donc plutôt en descente !!
Je suis contente d'avoir été capable d'accrocher le sillage de jeunes femmes lors des parties roulantes, et d'avoir bien tenu en montée, à l'économie. En descente, même la dernière plus technique, l'impression dominante fut celle d'une agilité rapide et assurée - trop bon ! (sûrement l'un des bénéfices des horribles séances PPG par lesquelles Mika se plait à me faire passer !).
Enfin, autre progrès constaté, il m'a été possible de produire quelques accélérations - ok, je sais, il ne faut pas que je m'emballe, tout ceci demeure d'un très petit niveau !
Le signe d'une bonne gestion de course qui ne trompe pas : j'ai été extrêmement déçue que cela finisse aussi vite ! Mais heureuse de retrouver André, qui m'attendait avec des vêtements chauds après la ligne d'arrivée.
BILAN PERSO
Mon temps : 1h37
soit 9, 277 km/h
Scratch Femmes
33/102
Catégorie
2° V2 /15
Scratch
322°/467
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