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PEREGRINATIONS
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 Night & Run de Brochon 2015

Night & Run de Brochon 2015

N&R Bis Repetita

 

Le site de l'organisation

Trail nocturne à Brochon (21)

Vainqueur 2015 : Petitjean en 1:00:11

468 arrivants

 13.9 km, 398 m den +

La vidéo 

 

Parcours tel que tracé par l'organisation

Parcours tel que tracé par l'organisation

J'avais tellement aimé mon premier trail nocturne lors de l'organisation du Night & Run de Brochon 2014, que je ne pouvais guère m'abstenir de participer cette année.

Mon vécu 2015
Ayant repris la course à pied très tardivement, et de manière balbutiante début décembre (2 mn trot / 30 sec marche), je n'étais pas tout à fait sûre d'être au mieux pour l'édition 2015, mais Mika avait veillé au grain, et son programme m'a permis d'éprouver un  maximum de plaisir, plus encore que l'année dernière, malgré le froid qui régnait en ce samedi 7 février, avant le départ.

L'itinéraire, identique à celui de 2014, a gardé tout son charme car le sol gelé, et enneigé sur les hauteurs,  a rendu les conditions de course bien différentes de celles très boueuses de l'année dernière ! Sur les plateaux, la neige et les ornières aux rebords durcis par le gel ont nécessité de la vigilance - attention danger, glissades intempestives et torsions des chevilles possibles !  

La prudence a donc été de mise, du moins en ce qui me concerne.  Ramenée à la raison par un beau plongeon en avant,  sur une section plate et sans difficulté dans les vignes au-dessus de Couchey (chute heureusement sans gravité), je n'ai pu que m'exclamer : "Ben, on ne tombe pas qu'à vélo !" - évidemment j'aurais dû utiliser 'je' en lieu et place du 'on', cela eût été  plus honnête !

Ensuite une fois la première montée de combe franchie, - celle de Vaulon,  la mise à rude épreuve de mes chevilles à plusieurs reprises a exigé la mobilisation de toute ma vigilance. Heureusement,  ma vieille carcasse a tenu le coup - ouf ! 

N'étant qu'une traileuse lambda, sans aucune technique de course à pied, j'ai très souvent instinctivement  raccourci la longueur de ma foulée (jamais très longue de toute facçon !!), et ai tenté d'augmenter le nombre de foulées, et bien sûr de me faire la plus légère possible (pose de l'avant du pied, poussée du talon.....bref tous les trucs que je maîtrise très très mal) pour limiter les risques de 'sorties de route'. Et j'ai donc probablement perdu pas mal de temps – mais qui sait, les impressions sont parfois si trompeuses, hein ? 

De toute façon, j'ai donné mon maximum, donc suis ravie - l'essentiel est là et nulle part ailleurs ! Et j'ai même essayé d'être intelligente : j'ai bien pensé à régulariser mon souffle et boire dès que je le pouvais, c'est à dire lors des passages en single où j'ai parfois été ralentie par d'autres trailers/traileuses – j'étais partie au fond du paquet, donc il y a eu des endroits où il m'a fallu  ....marcher en descente !! .....aarghhh... je dois dire que ceci m'a demandé beaucoup côté patience.Et puis, à d'autres endroits, le single (sorry, foin de cet anglicisme, le 'sentier monotrace' ) enneigé en dévers n'offrait guère de possibilités de doubler sans prendre de risques, et sans en faire courir à 'autrui' ! 

Malgré des conditions de 'roulage' que j'ai trouvées plus exigeantes que l'an dernier (mais pas le vainqueur, puisqu'il a mis le même temps que l'an dernier !), j'ai ressenti de bien meilleures sensations de course, sûrement à cause d'une meilleure gestion de mes 'moyens' pulmonaires, cardiaques et musculaires. J'ai adopté une meilleure 'stratégie' de course également (enfin faut pas exagérer non plus, parce que la chute en début de course, y'a mieux dans le registre !) - en fait, je me suis aperçue que la possibilité d'une 'stratégie' de course existait, ce qui n'est déjà pas si mal !

Lors des quelques trails courus auparavant, j'étais à fond du départ jusqu'à la fin, et ne me préoccupais pas de ce qui se passait autour, en fait. Mais là j'ai réalisé qu'en restant dans le sillage de quelqu'un d'autre, je gagnais en éclairage, et aussi en effort - l'effet 'abri' joue un rôle en course à pied également, même si celui-ci est minime par rapport à l'abri fourni par un peloton de cyclistes. Bien sûr, je n'ai pas fait que profiter des abris généreusement offerts, j'ai aussi pris le 'leadership' lorsque je le pouvais, donc plutôt en descente !! 

Je suis contente d'avoir été capable d'accrocher le sillage de jeunes femmes lors des parties roulantes, et d'avoir bien tenu en montée, à l'économie. En descente, même la dernière plus technique, l'impression dominante fut celle d'une agilité rapide et assurée - trop bon ! (sûrement l'un des bénéfices des horribles séances PPG par lesquelles  Mika se plait à  me faire passer !).

Enfin, autre progrès constaté, il m'a été possible de produire quelques accélérations - ok, je sais, il ne faut pas que je m'emballe, tout ceci demeure d'un très petit niveau ! 

Le signe d'une bonne gestion de course qui ne trompe pas : j'ai été extrêmement déçue que cela finisse aussi vite ! Mais heureuse de retrouver André, qui m'attendait avec des vêtements chauds après la ligne d'arrivée.

 
Pour ma prochaine participation
Idée à garder : beaucoup avaient 2 lampes, une frontale + une fixée sur le bas ventre pour éclairer le sol devant les pieds, le top du top 
1/ départ avec boucle dans le parc qui permet de s’échauffer, mais attention à ne pas partir trop derrière car gêne et retard
2/ les montées qui suivent sont plutôt courtes, suivies de zones de récup donc je peux tenir !
3/ la descente à Fixey : être dans un groupe qui avance sinon descente en marchant, beaucoup de temps perdu 
4/ la montée combe Vaulon : à faire en partie à pied, sur rythme vif ; boire ; embrayer pour rester avec groupe rapide tout de suite après car longue portion single dans les bois, en bordure de combe ; puis lors montée bois de Taviard, à pied encore, pour pouvoir embrayer rapidement ensuite et prendre le sillage d’un groupe rapide (longue portion style goulet en faux plat montant puis chemin rapide jusqu'au ravito) - manger une pâte de fruit et boire dès que le goulet est passé
5/ après ravito, un faux plat sur lequel produire un effort  puis bifurcation à gauche, et descente roulante peu pentue dans la combe Gourmand ; au bas, virage à angle droit au bas d'une courte montée très raide, l’occasion de boire un peu ; relancer très vite une fois arrivée en haut, car cela envoie jusqu’à la fin ; la descente n'est pas si difficile  si les pierres ne sont pas humides, et n'est pas très pentu et les élèves signalent les passages empierrés dangereux.
 
BILAN PERSO
Mon temps : 1h37
soit 9, 277 km/h
Scratch Femmes
33/102
Catégorie
2° V2 /15 
Scratch
322°/467